C’est sur le thème de l’exploitation des dauphins pour le divertissement que One Voice organise un théâtre tracts à Saint Nazaire, place des Droits de l’Homme et du Citoyen, le samedi 27 février 2010 de 15H à 16H.
Au seul rythme de la tome basse, des « dauphins » enchaînés au « capitaine Profit », lui même enchaîné à ses pièces d’or, demanderont au public d’ouvrir les yeux sur la souffrance des cétacés exhibés dans les cirques marins.
Suite aux bouleversantes images de captures de dauphins, l’industrie de la captivité a mis en avant le fait que les animaux exploités dans les delphinariums y sont nés. Et les dauphins nés en captivité y seraient heureux.
Pourtant, un dauphin, qu’il soit né dans la nature ou en captivité reste un animal sauvage, avec son répertoire comportemental, ses besoins affectifs et sociaux – les mêmes que ceux d’un dauphin né en pleine mer.
Le dauphin est un animal hautement social, curieux, et ayant besoin d’espace pour vivre. Les privations sociales des dauphins captifs vont induire chez eux une profonde détresse psychologique. De plus, ces animaux sauvages parfaitement adaptés à leur environnement marin ont besoin de chasser, de se déplacer sur de grandes distances. Les priver de ces comportements en les confinant à des espaces clos et en les nourrissant de poissons morts est contre nature et accroît leur détresse, même chez des individus nés en captivité. Enfin, les dauphins passent leurs journées dans des bassins désespérément vides, aux parois lisses. Pour des animaux si curieux, aimant explorer leur milieu, ce vide est générateur d’un profond ennui.
Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare : « Qu’ils soient nés en captivité ou dans la nature, la vie des dauphins captifs et exhibés, est une suite continue de souffrances et de frustrations : pris au piège dans des parois de béton, avec tout le stress que cela implique, et condamnés à exécuter leur vie durant des pitreries absurdes.
One Voice demande à chacun de faire le choix de spectacles non violents. Le public ne doit pas négliger son pouvoir citoyen pour faire évoluer la société et ses orientations économiques et éthiques. Nous avons beaucoup d’espoir dans l’émergence de cette prise de conscience. »