One Voice s’oppose à toute forme de spectacles mettant en scène les animaux. L’association dénonce donc le principe même des delphinariums qui réalisent leur profit sur l’exploitation de la misère animale.
Chaque année, des dizaines de dauphins sont capturés et vendus à des dresseurs à la solde des parcs de loisirs. Extirpés de leur milieu naturel, les dauphins sont condamnés à survivre en captivité dans des environnements inadéquats où les taux de mortalité sont élevés et les naissances très rares.
Les dérives lucratives
One Voice s’oppose à toute forme d’activités lucratives proposées par les delphinariums : les spectacles, la nage avec les dauphins, les piscines de contact ou autres « delphinothérapies » qui se révèlent être aussi dangereuses pour les dauphins que pour les humains et sont infondées scientifiquement.
Un rôle éducatif ?
Aucun argument sur le rôle éducatif de ces parcs ne peut être approuvé par l’association étant donné les conditions de détention des animaux. Ne permettant pas aux dauphins d’avoir les comportements propres à leur espèce, elles ne peuvent mettre en valeur la complexité de leur réseau social et de leur communication si spécifique.
Dénoncer la souffrance endurée par les animaux lors des captures, la vie de privation dans un environnement artificiel et la cruauté du dressage pour forcer ces animaux, d’une rare intelligence, à exécuter des numéros contre-nature sont les points d’orgues du combat mené par l’association. One Voice s’élève contre la création de nouveaux delphinariums et se positionne en faveur de la libération de tous les cétacés utilisés comme des objets de distraction dans les parcs existants.
Stop aux massacres
Au cours de ses enquêtes de terrain, One Voice a par ailleurs pu constater que les captures servant à fournir les parcs se déroulaient lors des massacres annuels qui ont lieu au Japon. Beaucoup plus lucratif que la viande de dauphin, ce commerce justifie aujourd’hui ces pratiques sanglantes.
Réalisées au nom de la tradition, ces tueries déciment chaque année des dizaines de milliers de dauphins et autres petits cétacés. One Voice se donne pour mission d’informer le public sur les méthodes particulièrement barbares utilisées et mène chaque année des actions sur place afin de convaincre le gouvernement japonais de faire cesser ces massacres.