Depuis maintenant plus de deux ans, One Voice dénonce les massacres de dauphins et leur lien avec l’industrie de la captivité. Malheureusement, loin d’avoir cessés, ils ne se font aujourd’hui que plus discrets… C’est à la racine du mal qu’il faut donc s’attaquer.
Une chasse sans pitié
Aux îles Faeroe, aux îles Salomon et surtout au Japon, les dauphins sont chassés pour leur viande depuis plusieurs siècles. Mais cette pratique barbare, tant par ses méthodes que par la nature de ses victimes, ne perdure aujourd’hui que grâce au soutien de l’industrie de la captivité. En effet, chaque chasse est l’occasion de vendre les plus beau spécimens à des courtiers en dauphins, qui les cèderont ensuite contre une somme importante à des delphinarium du monde entier, ou même directement à des dresseurs.
Le statut des dauphins souffleurs
Si les dauphins sauvages sont intégralement protégés en France, ça n’est pas le cas au niveau international. En effet, inscrits en annexe II de la CITES, leur chasse et leur commerce ne sont pas interdits. Parce qu’ils ne sont pas menacés d’extinction, on peut continuer à les massacrer… Les dauphins ont beau réussir de multiples tests d’intelligence, se reconnaître dans un miroir, ou même posséder un véritable langage et différents dialectes, cela n’est pas suffisant pour les protéger ! Comme nous cousins les grands singes, ils souffrent de l’aveuglement des humains.
L’action de One Voice
Jusqu’à présent, One Voice est allé à la rencontre des pêcheurs, au cœur des massacres. Dénoncer cette pratique était un premier pas important mais pas suffisant. Loin de cesser, les massacres se sont simplement faits plus discrets. Pourtant, leur pérennité ne tient qu’à un fil. Sans les delphinariums qui les financent, les chasses cesseront car le marché de la viande de dauphin n’est pas suffisamment rentable à lui seul (d’autant qu’elle contient de fortes concentrations en mercure !). Et sans public pour les shows, sans candidats à la « nage avec », les delphinariums n’achèteront plus de dauphins… C’est donc à la racine du mal qu’il faut s’attaquer, en s’opposant à la captivité et à la sombre exploitation des cétacés !
Une alternative pour les pêcheurs
Faire cesser les massacres ne signifie pas priver d’emploi les pêcheurs de dauphins. Fort de leur expérience, ils ont accumulé un savoir immense depuis plusieurs générations et savent où trouver les dauphins et comment les approcher. Comme ailleurs, où les anciens chasseurs deviennent écogardes ou bien guides touristiques, gageons qu’ils seront mettre à profit leurs connaissances pour emmener les touristes voir un des plus beaux spectacles qui soient : celui des dauphins en liberté…